
Dis Camion : L’association qui te parle d’autopalpation !
[/vc_column_text][vc_column_text]Dis « Camion » ! est une association qui lutte contre le cancer du sein en sensibilisant, de manière résolument monomaniaque, les femmes et les hommes aux gestes de l’autopalpation.
Parce que le meilleur moyen de lutter contre la maladie est d’en parler, les seins s’affichent et se revendiquent !
DÉCOUVRIR L’ÉQUIPE !
Au départ, un constat : 90% des cancers du sein peuvent être guéris s’ils sont dépistés à temps. Cependant, le dépistage n’est recommandé qu’à partir de 50 ans.
Notre mission principale est donc d’encourager le dépistage le plus tôt possible, à travers l’autopalpation.
Nous souhaitons sensibiliser les femmes et les hommes en leur faisant prendre conscience des gestes à faire, chaque mois.
L’association a choisi d’employer un ton décalé, l’humour comme vecteur de sensibilisation.
Fév13
Palpons-nous : Ma Bulle

Chaque mois, nous vous présenterons un projet, une association, une entreprise, une start-up, une personne ou même une idée qui nous a plu. Une personne qui travaille pour le projet viendra le présenter et le représenter. Ce sera aussi l’occasion de vous reparler de l’autopalpation, ce geste qui peut vous sauver !
Comment qu’on fait dis-donc ? 👉 AUTOPALPATION
Aujourd’hui nous avons décidé de vous présenter un super projet, Ma Bulle, et une super fille, Karine !
Ma Bulle est un projet à destination des patients accueillis en hôpital de jour pour leur première chimiothérapie. Le principe des Bulles est simple : nous glissons dans des pochettes surprises, colorées et cousues par nos soins, des produits offerts par des marques qui nous soutiennent. Cela va des crèmes et autres produits cosmétiques (toujours validés scientifiquement pour les malades) à des livres neufs et d’occasion, en passant par différentes douceurs à grignoter ou encore des accessoires ou objets de décoration.

Ma Bulle vous montre comment s’autopalper ©My Boobs Buddy
Ces petits cadeaux varient tous les mois et apportent un peu de soulagement et de bien-être aux patients auxquels ils sont distribués par les équipes de nos hôpitaux partenaires : la Pitié-Salpêtrière et le Sénopôle de Saint-Louis à Paris, ainsi que l’hôpital de Pontarlier. Ma Bulle est née de l’initiative de Fleur-Anne, jeune femme de 27 ans souffrant alors d’un cancer du côlon. Depuis, Fleur-Anne nous a quittés, et c’est avec beaucoup de fierté que nous poursuivons son projet, sa mère, son mari, sa cousine et sa meilleure amie.
👉 Pour les aider
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Vous souhaitez que l’on présente votre projet ? Contactez-nous vite !

Ne jetez pas la pierre à celles qui refusent de laver leur soutien-gorge tous les jours.
Un soutien-gorge contient, outre une paire de seins, au moins deux paradoxes. Le premier est que si la plupart des femmes ont l’impression qu’elles ont besoin d’en porter un pour se sentir soutenues, beaucoup les détestent car ils sont parfois inconfortables et il est vraiment difficile d’en trouver à la bonne taille (je parie que plus vous avez besoin d’un soutien-gorge, plus vous êtes susceptible de ne pas les aimer). L’autre paradoxe est que les soutiens-gorge recouvrent notre peau et côtoient les glandes sudoripares de nos aisselles, et pourtant une femme normale lave son soutien-gorge bien moins fréquemment que sa culotte ou même son chemisier. Le temps de port normal d’un soutien-gorge avant nettoyage, ai-je déterminé après m’être consultée et avoir interrogé d’autres femmes sur leurs habitudes, est d’une à deux semaines. Comme la plupart des femmes possèdent plusieurs soutiens-gorge, cela signifie qu’une femme normale peut ne faire une lessive de soutiens-gorge qu’une fois par mois, voire moins souvent encore.
Je sais déjà que cette nouvelle va faire monter certains lecteurs de Slate au rideau. En 2009 Emily Yoffe, chroniqueuse de la rubrique de conseils de Slate.com Dear Prudence, avait répondu à un lecteur révulsé par le fait que sa petite amie ait porté le même soutien-gorge tous les jours deux semaines. Son conseil?
«Le comportement de votre petite amie est parfaitement normal, il n’est ni antihygiénique, ni répugnant.»
Une fronde de lecteurs s’était alors levée. Un fidèle de Dear Prudence avait répondu:
«J’ai passé ma journée à appeler 92 femmes, de 16 à 85 ans, collègues, famille, voisines, inconnues et je n’en ai trouvé aucune qui portait son soutien-gorge plus d’une fois après l’avoir lavé.»
Un autre lecteur —mansplainer [un homme qui explique aux femmes ce qu’elles doivent faire avec condescendance, NdlT] avant son temps— avait informé Prudie:
«Quand un homme porte un t-shirt une journée, il le met dans le bac de linge sale. Une femme devrait faire la même chose avec son soutien-gorge.»
Deux ou trois soutiens-gorge, en alternance
Cet argument est problématique à plusieurs titres. Tout d’abord, la plupart des femmes ont moins de soutiens-gorge que de t-shirt. Les soutiens-gorge coûtent cher et, comme on l’a vu plus haut, la plupart des femmes éprouvent des sentiments contradictoires à leur sujet. Nous ne sommes pas particulièrement enclines à dépenser des sommes folles pour agrandir notre collection. J’ai récemment conduit une enquête absolument non-scientifique auprès de plus de 200 collègues femmes, amies et inconnues sur les réseaux sociaux au sujet de leurs soutiens-gorge et leurs habitude de lavage. Quatre-vingt deux pour cent d’entre elles m’ont confié posséder cinq ou moins de cinq soutiens-gorge à usage quotidien (c’est-à-dire pas de sport) qu’elles portaient en alternance. Quarante-sept pour cent en possédaient trois ou moins. Personnellement, j’en ai généralement deux ou trois que je porte régulièrement.
Si nous lavions nos soutiens-gorge après chaque utilisation, nous ferions une ou deux lessives par semaine, peut-être même tous les deux jours. La plupart des gens n’ont ni le temps ni l’envie de faire des machines aussi souvent —surtout celles qui suivent les recommandations de tous les fabricants de soutiens-gorge et les lavent à la main.
En tant que personne qui a récemment tenté de prendre mieux soin de ses soutiens-gorge en suivant justement ce conseil, je peux affirmer que les laver à la main est un supplice. Cela nécessite du temps et de l’huile de coude, et ça se termine quasiment à chaque fois avec beaucoup d’eau par terre. Et c’est encore plus une corvée de laver des soutifs à la main que d’autres vêtements à cause de leurs baleines, leurs mousses et autres formes tarabiscotées. On ne peut pas essorer un soutien-gorge en le compressant, il faut donc le faire sécher à l’air libre encore plus longtemps. On comprend pourquoi les femmes qui lavent les leurs à la main repoussent au maximum cette épreuve éreintante et désagréable.
Le lavage rapproche le soutien-gorge de l’état de chose molle et grisâtre qui ne remonte ni ne soutient rien
«Tu me prends pour une blanchisseuse ou quoi?»
Il se trouve que de nombreuses femmes ne s’en donnent pas la peine. Lorsque j’ai interrogé un groupe de collègues pour savoir si elles lavaient leurs soutiens-gorge à la main, l’une d’entre elles m’a répondu, indignée: «Tu me prends pour une blanchisseuse ou quoi?» La plupart des femmes qui ont répondu à mon enquête non-scientifique —82% encore une fois— lavent leurs soutiens-gorge de tous les jours à la machine (beaucoup utilisent des filets pour ne pas qu’ils s’accrochent à d’autres vêtements ou se tordent). Si vous choisissez de passer vos soutiens-gorge à la machine, cela signifie que vous les lavez aussi souvent que le reste de votre linge, parce que personne ne va lancer une machine juste pour quelques soutifs.
Environ un tiers des femmes qui ont répondu à mon enquête déclarent les laver toutes les deux semaines; presque la moitié d’entre elles le font moins souvent que ça. Et il y a de bonnes raisons pour cela: le lavage détend les soutiens-gorge et les rapproche de l’état de chose molle et grisâtre qui ne remonte ni ne soutient rien. En les lavant le moins souvent possible, nous rallongeons leur durée de vie.
Naturellement, pour des raisons évidentes, les soutiens-gorge de sport sont une tout autre histoire. Après quelques utilisations, un soutien-gorge de sport non-lavé commence à sentir. La plupart des femmes que j’ai interrogées lavent leurs soutiens-gorge de sport soit après chaque séance, soit une fois par semaine (et presque toutes, 94%, les passent à la machine).
Plus souvent en été qu’en hiver
Alors comment les femmes savent-elles quand le moment est venu de nettoyer leur soutif? Si vous transpirez beaucoup, vous ressentirez sûrement le besoin de le laver avant de le remettre (plusieurs femmes m’ont confié qu’elles les lavaient plus souvent en été qu’en hiver). Si vous avez un rendez-vous intime en vue, vous allez peut-être vous assurer que votre soutif est bien propre avant d’y aller, au cas où. Quand un soutien-gorge commence à sentir la moufette, il est évidemment temps de faire quelque chose —mais la plupart des femmes n’attendent pas d’en arriver là. Elles se fient plutôt à leur intuition. Une collègue a décrit un processus qui m’est très familier:
«Je ne sais pas combien de temps s’écoule entre deux lavages. Il y a un genre de baromètre intérieur qui me dit que c’est le moment, je n’y prête pas attention et puis un peu plus tard (des jours? des semaines? qui peut le dire?), je mets une ou deux gouttes de lessive dans un grand saladier, je le remplis d’eau et je fais tremper mes soutiens-gorge. Et puis je les étends pour qu’ils sèchent. Mais il peut se passer littéralement des mois entre deux lessives.»
Si vous êtes un homme et que vous trouvez ça dégueu, je vous recommande fortement de vous en remettre. Si vous êtes une femme et que vous trouvez ça répugnant, je vous suggère humblement de rejoindre vos sœurs qui ne font pas du récurage de soutif une priorité absolue. Les femmes qui laissent passer des semaines ou des mois entre deux lessives de soutiens-gorge ne sont pas d’épouvantables souillons: nous sommes des femmes occupées avec des vies familiales, professionnelles, sociales et sexuelles épanouies. Nous ne sentons pas mauvais. En un mot, nous sommes normales.

Selon une étude d’une association environnementale, ces mélanges de céréales non bio sont loin d’être bons…
Des pétales de blé, des amandes, des noix… les mueslis, réputés riches en vitamines et en protéines, sont aujourd’hui devenus le menu de prédilection des amateurs de petit déjeuner équilibré. Mais à y regarder de plus près, ce mélange de céréales et de fruits secs n’est pas aussi vertueux que les publicités le prétendent.
Spécialiste des pesticides, l’association Générations futures a voulu savoir si ce produit de consommation courante, prisé des adultes comme des enfants, contenait ou non des traces de produits chimiques. Après avoir acheté et fait analyser dans un laboratoire spécialisé quinze paquets de muesli aux fruits non bio et cinq bio, les résultats, que nous dévoilons ce matin, sont sans appel. « 100 % des échantillons non bio analysés contiennent des résidus de pesticides alors qu’aucun des échantillons bio n’en contient », soutient l’association.
Qu’il s’agisse de produits vendus par les supermarchés sous leur propre logo ou de marques réputées, dans les quinze échantillons non bio testés, 141 résidus de pesticides ont été retrouvés au total, dont 81 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Avec une concentration moyenne de 0,177 mg/kg de résidus de produits chimiques quantifiés par échantillon, Générations futures affirme que c’est 354 fois la « concentration maximale admissible tolérée dans l’eau de boisson pour l’ensemble des pesticides »
Un cocktail de perturbateurs endocriniens
«Nous ne disons pas que les gens vont être malades en consommant du muesli, mais qu’il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens qui peuvent notamment avoir des effets sur le fœtus pour les femmes enceintes », explique le porte-parole de l’association, François Veillerette, qui appelle les céréaliers à modifier leur mode de stockage : « Souvent, pour protéger les graines entreposées dans les silos ou les conteneurs, les céréales sont saupoudrées d’insecticides. »
Contacté hier matin, Kellogg’s n’a « pas pu trouver de porte-parole disponible pour répondre » à nos questions « dans les délais impartis ».
Nestlé, qui commercialise notamment des mueslis Fitness 5 fruits, affirme pour sa part que la santé de ses consommateurs et « le respect de la réglementation en vigueur sont des priorités non négociables ». « Nous avons des règles de contrôle très strictes de tous nos ingrédients et nous mettons en place un processus rigoureux de nettoyage de nos matières premières céréalières, notamment celui du blé provenant de nos campagnes françaises, explique-t-on au siège de Nestlé France. Nous menons très régulièrement des analyses de nos matières premières pour limiter au maximum la présence de résidus de pesticides dans nos produits qui sont en tout état de cause en deçà des limites autorisées. »
Pour inciter les fabricants à s’approvisionner en blé et fruits secs bio ou au moins à réduire la part d’insecticides utilisés dans la production de leurs céréales, Générations futures a écrit un courrier à toutes les entreprises qui commercialisent du muesli. «Quand on découvre dans un seul paquet jusqu’à 13 résidus de pesticides, on peut dire que les entreprises ont une marge de progrès », estime François Veillerette.

SOURCE : LE PARISIEN ( Frédéric Mouchon )

Le sachiez-tu ? Les perturbateurs endocriniens pour les nuls.
En partenariat avec l’association Génération Cobayes et la clique des entrepreneurs, nous vous expliquons simplement ce que sont et ce que font les perturbateurs endocriniens.
C’est quoi ? Ça fait mal où ? Où les trouve-t-on? On fait quoi ?

Les 8 produits ménagers que vous devez absolument éviter !
SANTÉ – Nos maisons ne sont ni des hôpitaux ni des aéroports. Voilà une chose que l’on a souvent tendance à oublier. Surtout lorsqu’une publicité nous promet de mettre à mort toutes les bactéries grâce au nettoyage sans effort d’une plaque de cuisson engraissée ou d’une baignoire entartrée.
Pourtant, le danger ne se situe pas dans une cuvette de toilettes, dans le frigo ou sur le sol de votre salon, mais dans des mains qui ne seraient pas lavées assez régulièrement! Comme le rappelle l’Agence de sécurité sanitaire, l’Anses, « pour les détergents bactéricides à usage domestique, leur utilité n’est pas démontrée ». Le magazine 60 millions de consommateurs sort ce mardi 12 avril un numéro spécial consacré aux produits d’entretien.
Le résultat n’est pas très reluisant. Les experts de la revue ont évalué plus d’une centaine de produits, parmi les plus courants. « Mauvaise nouvelle, la quasi-totalité contient une ou plusieurs substances indésirables », assure le magazine. Elles sont au choix ou tout à la fois, allergisantes, irritantes, corrosives, et/ou risquées pour l’environnement. « L’idée est de sensibiliser le public au double visage de produits qui nous promettent douceur et fraîcheur et sont en fait agressifs », met en garde Adeline Tregouët, la rédactrice en chef du magazine.
Parmi les produits testés par 60 millions de consommateurs, huit sont épinglés et baptisés « bête noire » par le magazine: un désinfectant, un nettoyant multi-usage, une lessive, un désodorisant, des lingettes désinfectantes, une mousse nettoyante et deux produits vaisselle.


Ainsi donc, le « désinfectant pureté » de la marque Dettol qui porte la caution de l’Institut Pasteur contient dans sa composition la présence de chlorure de benzalkonium « qui peut favoriser le développement de bactéries résistantes », explique le magazine. Selon le site de la marque, ce produit qui est sans rinçage (sauf pour les surfaces en contact avec les denrées alimentaires) est « efficace sur E. coli, la salmonelle, le staphylocoque, le SARM et le virus de la grippe et enlève 90% des allergènes, tels que les particules de pollen et les acariens ».
Parfums et conservateurs au mieux irritants
Monsieur Propre n’est pas en reste avec son « Fraîcheur du matin » avec la marque Febreze. Dans ce produit, les experts de 60 millions de consommateurs ont retrouvé 4 parfums et 2 conservateurs allergisants. Autre cible du magazine, « l’overdose de parfums », comme dans la lessive Minidou Jardin de fraîcheur Eucalyptus et Fleur d’Ylang-Ylang qui compte 6 conservateurs, 6 parfums allergisants ainsi que des silicones.
Même constat, pour le Febreze Sleep Serenity Lait Chaud et Miel, un désodorisant d’oreiller qui contient de composés irritants, allergisants ou qui favorise même la résistance des bactéries. Comme le rappelle le magazine, les désodorisants nous privent des mauvaises odeurs, un signe précieux que nos appareils électroménagers doivent être lavés et qu’il ne faut pas cacher.
Quand ces produits ne sont pas dangereux pour nous, ils le sont pour l’environnement. Ainsi, les lingettes Harpic Hygiène Marine biodégradables que la marque conseille de jeter directement dans la cuvette ne sont biodégradables qu’à 75% en 60 jours. Elles contiennent aussi un antibactérien capable de favoriser l’émergence de micro-organismes résistants. Le problème, ces lingettes ne se biodégradent pas assez vite et posent de gros problèmes dans le traitement de l’eau.
Des bombes et aérosols à utiliser « en plein air »
60 millions de consommateurs a aussi décidé de mener la guerre contre les aérosols et bombes. Des produits bien souvent utilisés dans de petits espaces confinés comme les toilettes ou la salle de bain. Or, des produits comme le Cillit Bang Mousse Active, un nettoyant censé être surpuissant doit être appliqué « seulement en plein air », dans un endroit « protégé du rayonnement solaire ». Parfait quand votre douche est au milieu de votre jardin, à l’ombre d’un arbre.
Enfin, le magazine s’insurge aussi contre les nettoyants dits « hypoallergéniques » ou écologiques. Dans cette veine, le Mir Vaisselle Secret de Nature Calendula pour les peaux sensibles qui contient comme « la plupart des liquides vaisselles, des conservateurs allergisants » ou le Method Liquide Vaisselle Citron + Menthe, une marque qui se présente comme respectueuse de l’environnement mais fait entrer dans la composition de ce produit 2 conservateurs et 2 parfums allergisants.
Pour aller plus loin, 60 millions de consommateurs propose aussi dans ce hors-série un guide des pictogrammes et symboles apposés sur les étiquettes, la liste des substances toxiques les plus courantes dans les produits ménagers (consultable aussi sur France Info) ainsi que des recettes pour fabriquer soi-même ses propres produits ménagers.
SOURCE : Huffington Post (www.huffingtonpost.fr)

Atteinte d’un cancer à 90 ans, elle décide de parcourir le monde.
Quand ses médecins lui ont demandé comment elle souhaitait soigner sa maladie, Norma a répondu: « J’ai 90 ans, je prends la route ».
Il y a six mois, Norma a affronté deux affreux coup du destin: la mort de son mari Leo, après 67 ans de mariage, et la découverte d’une tumeur dans son utérus, deux jours plus tard, lit-on sur le site de Métronews. Mais quand les médecins lui ont demandé ce qu’elle comptait faire comme traitement, la dame née au Michigan a simplement répondu: « J’ai 90 ans, je prends la route ».Entre la radiothérapie et la chimio, Norma a donc choisi l’aventure en entreprenant un road-trip à travers les États-Unis avec son fils Tim et sa belle-fille Ramie. Passionné de voyages, le joyeux trio vit dans un camping-car avec un caniche nommé Ringo et partage ses pérégrinations sur la page Facebook Driving Miss Norma. « Norma ne souffre pas, son esprit est vif, et elle est extrêmement facile à vivre », explique Ramie.Pour le bien de Norma, ils ont tout de même demandé l’avis d’un médecin, qui leur a répondu: « En tant que médecins, nous voyons chaque jour à quoi ressemble un traitement contre le cancer. Soins intensifs, maisons de retraite, des effets secondaires affreux. Et honnêtement, il n’y aucune garantie à ce qu’elle survive à l’opération de départ pour retirer la tumeur. Vous faites exactement ce que je ferais dans la même situation. Faites un beau voyage. »
Selon Ramie, le grand air fait beaucoup de bien à Norma, qui va de mieux en mieux. « Je pense que c’est parce qu’elle mange bien et qu’elle est beaucoup dehors. Elle respire de l’air et découvre de nouvelles choses en permanence. Elle est avec ceux qu’elle aime et c’est ce qui importe le plus. »

Quels seins avez-vous ? Pour savoir quel type de seins vous avez, suivez le guide !
Gros ou petits ? Plutôt en forme de poire ou ronds comme des ballons ? La forme des seins varie d’une femme à l’autre. Mais selon le site américain spécialisé en soutiens-gorge ThirdLove, toutes les poitrines du monde pourraient être classées en seulement 7 catégories. « Au cours de notre processus de conception des produits, nous avons découvert que pour identifier le style de soutien-gorge qui convient le mieux à votre forme naturelle, il suffisait de classifier les poitrines en 7 familles », confie Ra’el Cohen, vice- présidente de la conception et du développement des produits ThirdLove.
- Poitrine asymétrique
Vos deux seins ne font pas la même taille et cette différence peut être très peu visible ou clairement notable.
- Poitrine en cloche
Vos seins sont étroits en haut et surtout ils donnent l’impression d’être pleins et lourds.
- Poitrine divergente
Aka, poitrine Est-Ouest. Vos seins préfèrent vivre leur vie indépendamment l’un de l’autre et sont donc tournés vers la droite et la gauche.
- Poitrine « latérale »
Comme pour la catégorie précédente, il y a un écart notable entre les seins mais cette fois-ci les mamelons sont de face.
- Petite poitrine
Vous êtes de la team #PetitsSeins : plus larges en haut et sans trop de matière.
- Poitrine en larmes
Comme pour la catégorie des cloches, les seins sont lourds et étroits à leur base mais la différente entre le haut et le bas du sein est moins accrue.
- Poitrine ronde
Cette forme de poitrine est certainement la moins courante vu qu’elle est quasiment « parfaite ». C’est pourquoi la plupart des seins de cette forme ont subi une chirurgie mammaire.
*Les dessins proviennent du site ThirdLove.com

Les cosmétiques biologiques, est-ce vraiment mieux pour la santé?
Pendant longtemps, l’homme a utilisé ce qu’il avait à sa disposition pour réaliser des cosmétiques, plus ou moins efficaces, plus ou moins dangereux. Les différents sels de plomb utilisés pour blanchir la peau ou bien maquiller les pommettes ou les yeux de l’Antiquité jusqu’au début de l’ère industrielle en sont un exemple emblématique. Les ingrédients puisés dans la nature, contrairement à ce que l’on voudrait bien nous faire croire, ne sont pas tous bons pour la santé ! A contrario, les ingrédients de synthèse ne sont pas non plus tous aussi épouvantables pour la santé humaine qu’un certain marketing le laisse supposer !
Les produits biologiques, un concept qui évolue
Des années 1950 aux années 1970, parler de produits biologiques revient à évoquer des ingrédients d’origine humaine (placenta, liquide amniotique) ou animale (sérum, hormones…). On est bien loin de l’agriculture biologique mise à l’honneur dans les cosmétiques bio (bio pour biologique) de nos jours. La crème régénératrice Amnioderm du Dr Payot est un bon exemple. Formulée à base de liquide amniotique, « produit biologique naturel sélectionné et prélevé de manière aseptique selon une technique spéciale », aux dires de la marque, cette crème est présentée dans les années 1970 comme le produit « parfait ».
En 1995, une autre marque, Dr Pierre Ricaud, nous vante son Stimulateur biologique, un cosmétique renfermant trois acides de fruits « qui préparent le terrain aux autres soins ». Les années 2000 voient se multiplier les sociétés misant sur le côté naturel des produits formulés. Il faut dire que les ingrédients de synthèse sont assez malmenés : conservateurs antimicrobiens, filtres UV, autant de matières premières présentées comme de « dangereux perturbateurs endocriniens ». De nouvelles mentions apparaissent sur les emballages cosmétiques.
Désormais, le label « bio » ou « eco » peut être apposé sur les emballages à condition que le cosmétique renferme un pourcentage suffisant d’ingrédients naturels issus de l’agriculture biologique. Ce label est décerné par des associations type Cosmebio ; celle-ci date de 2002. Un organisme certificateur comme Ecocert entérine la véracité de l’assertion, vérifiant que le cahier des charges est bien respecté. Un certain nombre d’ingrédients sont ainsi mis à l’index.
Du produit naturel au produit biologique
De nombreux créateurs de laboratoires cosmétiques ont été inspirés par la nature et sont les précurseurs de nos sociétés de cosmétiques biologiques actuelles. Quelques dates-clés sont à retenir. En 1921, l’association de 3 personnalités, un chimiste, Oskar Schmiedel, un médecin, Ita Wegman et un philosophe, Rudolph Steiner, aboutit à la création de la société Weleda. En 1962, Rudolf Hauschka étend son activité au domaine cosmétique après avoir créé tout d’abord une société pharmaceutique spécialisée en phytothérapie (Wala) en 1935. 1972, la société Phyt’s naît de la rencontre de Jean-Paul Llopart, naturopathe et de Rosanne Verlé, esthéticienne. En 1992, Gérard Wolf réalise des élixirs floraux selon la théorie du Dr Bach et les incorpore dans « ses cosmétiques » sous la marque « Les fleurs de Bach ». Et en 1993, Charles Kloboukoff propose « une alternative naturelle aux produits agrochimiques de santé, d’alimentation, de beauté, d’hygiène » avec sa société Lea Nature.
De nombreuses marques verront ainsi le jour : Floressance, Les premiers soins bio, So’Bio’Etic, Lift Argan, Natessance… En 2002, Caroline Wachsmuth, ex-mannequin, ex-journaliste et adepte de l’aromathérapie lance la marque « Doux me », première marque certifiée bio par Ecocert. À partir de cette date, les sociétés spécialisées dans le biologique se multiplient, chaque créateur d’entreprise apportant sa touche personnelle. On pourra noter que tous ces laboratoires développent un lien fort ou un attrait particulier pour le domaine médical. Certains sont médecins, d’autres pharmaciens, d’autres encore adeptes de telle ou telle branche de la pharmacie (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie…).
Le produit biologique, un produit « sans… sans… »
Le cosmétique biologique se définit en premier lieu par l’absence de certains ingrédients pointés du doigt avec insistance. Sont ainsi mis au pilori les dévirés du pétrole. Paraffine et vaseline sont exclues péremptoirement des formules. C’est grand dommage ! Rappelons, pour mémoire, que c’est Karl Ludwig von Reichenbach (1788-1869), un chimiste allemand, qui découvre, au début du XIXe siècle, la paraffine, obtenue par distillation de produits organiques (goudron de hêtre, de charbon). Il choisit ce nom, composé à partir du latin pour qualifier l’inertie chimique de l’ingrédient découvert. Ce caractère est commun à tous les ingrédients de cette famille et présente un intérêt non négligeable en formulation.
Inertes, qui ne rancissent pas, non susceptibles de pénétrer au travers de la peau, ces ingrédients présentent de nombreux avantages. Dénuées de toute toxicité, ces matières premières forment un film à la surface de la peau, permettant ainsi de lutter contre le phénomène de déshydratation. Ces dérivés pétrochimiques très appréciés – à juste titre – de l’industrie pharmaceutique (on en retrouve dans la célèbre crème Biafine® et dans de nombreuses préparations topiques) et de l’industrie des cosmétiques conventionnels (la crème Nivea® en est le meilleur exemple) sont présentés comme des ingrédients indésirables.
Les parabènes (conservateurs injustement accusés d’être cancérigènes), les filtres UV (actifs nécessaires pour la réalisation de produits de protection solaire à hauts indices, présentés comme des perturbateurs endocriniens), les PEG (des molécules utilisées pour éviter la dessiccation du cosmétique), la plupart des tensioactifs (molécules indispensables pour la réalisation des émulsions), l’EDTA (un séquestrant entrant entre autres dans la composition des produits d’hygiène afin d’éviter le dépôt de calcaire sur la peau ou les cheveux)… autant d’ingrédients accusés à tort d’être dangereux pour la santé.
L’accent est mis sur l’aspect naturel des ingrédients incorporés. Il faut, toutefois, faire attention à ne pas faire l’amalgame entre produit naturel et totale innocuité. Des concentrations importantes en métaux lourds retrouvées dans une argile (ô combien naturelle !) sont la preuve que la nature n’est pas toujours aussi douce qu’on veut bien nous le faire croire.
Le naturel est présenté comme un argument de vente, c’est pourquoi l’on vous précisera que la glycérine utilisée est végétale. La glycérine est de la glycérine, quel que soit son mode d’obtention ! Précisons que la glycérine retrouvée dans les cosmétiques conventionnels est également d’origine végétale et que cette glycérine est un sous-produit de la savonnerie.
Pour ceux que le terme « réaction chimique » affole, il est bon de relativiser les choses. La glycérine végétale est le fruit d’une réaction chimique, la réaction de saponification réalisée en traitant des corps gras (huiles végétales ou suif) par une base forte (soude ou potasse). En ce qui concerne l’alcool, largement utilisé comme conservateur et solvant dans les cosmétiques biologiques, sa présence est, à notre sens, une aberration. L’astérisque précisant qu’il provient de « culture biologique » ne constitue en rien un argument. Cet ingrédient cytotoxique et exhausteur de pénétration devrait être utilisé avec parcimonie par l’industrie cosmétique.
Attention aux huiles essentielles
Enfin, nous souhaitons mettre en lumière le cas de l’utilisation des huiles essentielles. Celles-ci sont les ingrédients phares d’un grand nombre de cosmétiques biologiques. Il convient de les regarder avec circonspection. En effet, ces huiles essentielles sont bien souvent source d’allergènes (le fait de préciser sur les emballages cosmétiques que les allergènes cités dans la liste des ingrédients sont « naturellement présents dans les huiles essentielles » ne diminue en rien leur caractère allergisant). Certaines huiles essentielles sont, par ailleurs, contre-indiquées chez la femme enceinte (tératogénicité, caractère abortif) ou l’enfant (effet pouvant provoquer des convulsions). Certaines sont photo-sensibilisantes, d’autres incompatibles avec certains traitements médicamenteux (c’est le cas de l’huile essentielle de gaulthérie, très à la mode actuellement). Ces huiles essentielles, loin d’être simples à manipuler, ne conviennent pas à tous les produits, ni à tous les publics. Il convient donc d’être prudent quant à leur utilisation comme ingrédient cosmétique.
Aucun cosmétique n’est testé sur l’animal
L’apposition sur les emballages des cosmétiques biologiques d’un logo particulier, type « leaping bunny » et/ou de l’expression « non testé sur animaux » laisse à penser que ceci constitue une spécificité caractéristique de ce type de produit. Il convient de rétablir la vérité en rappelant que les tests sur animaux sont interdits depuis 1998 ! Aucun cosmétique (qu’il soit conventionnel ou biologique) n’ayant plus recours à ce type de tests, il n’est pas éthique de se servir de ce levier pour capter l’attention de consommateurs trop crédules.
Pour conclure, il apparaît que l’argumentaire marketing des cosmétiques biologiques présente des failles qu’il serait bon de combler. L’abandon de termes discriminatoires vis-à-vis d’ingrédients autorisés par la réglementation européenne traduisant le retour à une « positive attitude » serait la bienvenue. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le cosmétique biologique n’est pas meilleur pour la santé qu’un cosmétique conventionnel. Il est donc nécessaire de détailler les listes d’ingrédients utilisés sans se prendre dans les fils tendus par des services marketing performants !
Article original : Huffington Post

Voici la liste des 185 cosmétiques contenant des substances « préoccupantes »
Crèmes hydratantes, shampoings, dentifrices, déodorants, eaux de toilette, lingettes… C’est une liste à donner le vertige. L’UFC-Que Choisir a dévoilé lundi 22 février 185 produits cosmétiques courants contenant des substances « préoccupantes » (allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens), appelant à ne plus les acheter.
- Allergènes : 62 produits en contiennent, dont 55 de la methylisothiazolinone (MIT), un conservateur allergisant « d’autant plus irritant qu’il est très majoritairement ajouté à des produits non rincés qui resteront en contact prolongé avec la peau ».
- Perturbateurs endocriniens : « Pas moins de 101 produits en recèlent, dont 44 sous la forme d’ethylhexyl-methoxycinnamate, un filtre UV perturbant le fonctionnement oestrogénique et thyroïdien. » « Pourquoi donc mettre des filtres UV totalement inutiles dans des eaux de toilettes, des démaquillants ou des produits capillaires ? », s’interroge l’UFC.
Même les grandes marques sont épinglées, relève l’UFC-Que Choisir. « Ainsi parmi les 26 produits contenant les tristement célèbres parabènes à longue chaîne, on trouve 3 produits de la marque ‘Roc’, 2 produits de chez ‘L’Oréal’, 2 produits ‘Carrefour’, 2 de chez ‘Leclerc’, ainsi que chez 17 autres marques courantes. »
Huit lingettes pour bébés des marques « Bébé Cadum », « Mixa », « Nivea », « Pampers », […] contiennent du phenoxyethanol « un conservateur toxique pour le foie et le sang ! »
Et les mentions marketing faussement rassurantes ne garantissent rien. La mention « hypoallergénique » figure ainsi sur le lait de toilette « Mots d’enfants » de Leclerc, la « Crème pour le change » de Corine de Farme ou encore sur les nettoyants féminins « Physélia Intimate », alors que l’association dit avoir « relevé la présence dans ces produits de MIT », auquel des dermatologues ont décerné en 2013 la palme de « l’allergène de l’année ».
Pour s’y retrouver, l’association de consommateurs met à disposition la liste des molécules les plus nocives (triclosan, phénoxyéthanol, propylparabène, etc.) et des 26 allergènes présents dans les parfums et conservateurs, à glisser dans son portefeuille en allant faire les courses.
Et pour la liste des 185 produits concernés, c’est par ici :